Le « nouveau surréalisme »
« La vraie création ne prend pas souci
d’être ou ne pas être de l’art.
Pour moi, créer un flacon, c’est sous-tendre une narration,
une théâtralité.
Damien, lui, crée une nouvelle réalité.
Pas des histoires, à nous de les inventer, de les vivre :
Hommes Arbrorigènes
Femmes Tissus,
d’argile, de pierre, de feu.
On rêverait d’un opéra d’herbe,
une Sixtine grandeur nature.
(...) Damien écrit sur les visages des romans de matière.
Présent du passé.
Il efface les imparfaits du subjectif.
Avec lui les pierres roulent,
l'argile façonne les visages.
Mais pourquoi Dieu ne l'a-t-il pas fait ?
Mode, fashion, maquilleur,
non : ARTISTE ! »
SERGE MANSAU
Festives visions
« (...) Damien Dufresne nous le dit lui-même : « Je laisse parler mes mains. »
Il crée une présence, une question parée de plumes, de paillettes, d'épaisseur de matière ou d'un voile de pigment, de traits ou de stries, de croûtes, d’écorces, de feu et de glace - toutes ces « taches sur la rétine humaine » dont parlait si bien Baudelaire.
(...) Damien Dufresne oscille entre romantisme et onirisme. Voyant ultrasensible, il capte l'intimité car, pour pouvoir peindre et travailler sur un corps, il faut entrer dans une relation totale de confiance avec le modèle, le sentir et le comprendre. A côté du langage esthétique connu et convenu, l'artiste crée une langue nouvelle, audacieuse et sensible à la fois, déroutante et entêtante comme un parfum rare ; un langage du sentiment : joie, tristesse, euphorie, silence, action. Tout y passe, se perçoit et se ressent. »
MICHEL BOHBOT,
EXPERT EN ART CONTEMPORAIN
Le « nouveau surréalisme »
« La vraie création ne prend pas souci d’être ou ne pas être de l’art.
Pour moi, créer un flacon, c’est sous-tendre une narration, une théâtralité.
Damien, lui, crée une nouvelle réalité.
Pas des histoires, à nous de les inventer, de les vivre : Hommes Arbrorigènes, Femmes Tissus, d’argile, de pierre, de feu. On rêverait d’un opéra d’herbe, une Sixtine grandeur nature. (...) Damien écrit sur les visages des romans de matière. Présent du passé. Il efface les imparfaits du subjectif. Avec lui les pierres roulent, l'argile façonne les visages.
Mais pourquoi Dieu ne l'a-t-il pas fait ? Mode, fashion, maquilleur,
non : ARTISTE ! »
SERGE MANSAU
Festives visions
« (...) Damien Dufresne nous le dit lui-même : "Je laisse parler mes mains". Il crée une présence, une question parée de plumes, de paillettes, d'épaisseur de matière ou d'un voile de pigment, de traits ou de stries, de croûtes, d’écorces, de feu et de glace - toutes ces « taches sur la rétine humaine » dont parlait si bien Baudelaire.
(...) Damien Dufresne oscille entre romantisme et onirisme. Voyant ultrasensible, il capte l'intimité car, pour pouvoir peindre et travailler sur un corps, il faut entrer dans une relation totale de confiance avec le modèle, le sentir et le comprendre. A côté du langage esthétique connu et convenu, l'artiste crée une langue nouvelle, audacieuse et sensible à la fois, déroutante et entêtante comme un parfum rare ; un langage du sentiment : joie, tristesse, euphorie, silence, action. Tout y passe, se perçoit et se ressent. »
MICHEL BOHBOT,
EXPERT EN ART CONTEMPORAIN
Autoportrait
« Photographier, c’est capter des instants pour tenter de les retenir »...
... « Je suis un photographe qui peint ses modèles pour en faire des personnages »...
... « Il m'est difficile de parler de mon travail, d’autant que celui-ci est à la fois instinctif et intuitif »...
... « Le maquillage se construit petit à petit, une couleur en amène une autre, un trait en amène un autre »...
... « Pour la photo, c’est la même chose, il ne faut rien "forcer", l’image vient souvent d’elle-même, elle apparaît progressivement dans le viseur… comme évidente »...
... « Un modèle n’est pas une page blanche. Il interprète le personnage, donne vie à mon travail. Sans lui, le maquillage n’existe pas »...
... « Je demande à mes modèles d’oublier la camera, j’ai toujours la tentation de la "photo volée", de l’image unique. »...
... « Je n’aime pas les compositions, pas plus que les photos qui "racontent des histoires". Je fais des photos qui me parlent. Je n’aime pas photoshop, mes images sont celles que je vois dans mon viseur »...
... « Je voudrais que mes images soient comme des partitions : intemporelles, émouvantes, poétiques »...
... « Enfin et surtout, une prise de vue, c’est une équipe. J’ai eu la chance de rencontrer des modèles, des maquilleurs, des photographes qui m'ont suivi et fait confiance.
Nous avons partagé une même passion, nous sommes devenus une grande famille, nous nous sommes fait confiance.
Je sais que j’ai eu beaucoup de chance. Je sais que seul, on n'est rien ».
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